Reconstruction du centre de Villars-sous-Mont

Ils sont de 3 ordres : une réflexion autour du patrimoine, une recherche d’une typologie de logements originaux et attractifs, une volonté de favoriser les relations sociales entre les futurs habitants.

Lors de l’incendie, Villars-sous-Mont n’a pas seulement perdu des bâtiments d’une grande valeur patrimoniale mais les « traces d’une vie »2. L’enjeu n’est ainsi pas la densification mais la reconstruction et ce d’autant plus que celle-ci constitue une partie importante du centre du village. La question est donc de savoir s’il est juste de reconstruire selon l’implantation originale ou bien s’il est opportun d’implanter un ou plusieurs bâtiments de manière différente en tenant compte des caractéristiques physiques du terrain à disposition en fonction de sa forme, de sa pente, de son orientation et de la présence en Est d’une voie de circulation importante et en Ouest d’un talus boisé à forte pente.

La relation au bâti existant au Nord, au Sud ainsi qu’en Est de l’autre coté de la route est un élément important tant pour la(ou les) volumétrie(s) que pour l’expression architecturale.



Afin de susciter l’envie de venir habiter au centre de Villars-sous-Mont, l’attractivité des logements à créer ainsi que de leurs alentours est indispensable. Elle ne sera effective qu’avec une très grande qualité d’habitat. L’ensoleillement, la lumière, les dégagements et les vues, l’organisation des pièces, l’isolation thermique et phonique ainsi que le choix des matériaux seront des critères très importants dans l’appréciation des projets. Les mesures de confinement conséquentes à la pandémie ont entraîné un recours important au télétravail à domicile ; cette situation offre l’opportunité d’une nouvelle réflexion sur l’organisation du logement et la mise en place de concepts novateurs en terme d’espace et de surface.

La période particulière que nous vivons fait apparaître un besoin accru de relations, de vie sociale, de communication et d’entraide. La venue sur le site d’environ 30 à 35 familles nécessite la création de lieux communs privilégiés dans leur situation et dans leur organisation pour favoriser et accueillir les échanges entre les habitants. Il ne s’agit pas uniquement des entrées, des paliers, des escaliers et des traditionnels locaux vélos et poussettes mais aussi des jardins d’agrément ou cultivés, des espaces de jeux, des éventuelles petites places de rencontre ainsi que de lieux communautaires tels qu’atelier de bricolage, salle de réunion pour des fêtes familiales ou de quartier, etc.